C’est auprès du maître avignonnais Pierre Grivolas plutôt qu’à l’Ecole des beaux-arts de Marseille où il avait étudié sous la direction de Dominique Magaud dès l’âge de treize ans, que s’affirme la personnalité artistique du jeune homme. S’il puise son inspiration aux racines provençales, il se désengage cependant assez tôt de la représentation des mœurs et coutumes locales privilégiée par son maître pour ancrer son œuvre dans la terre même. Il sera peintre paysagiste.
Dès 1885, il participe au Salon des Indépendants et c’est Le Barc de Boutteville, qui, le premier, lui consacre une exposition particulière dans sa galerie parisienne en 1897. Deux ans plus tard, Seyssaud jouit des faveurs d’Ambroise Vollard et son accrochage particulier est un succès auprès des amateurs. Une exposition à la galerie Bernheim-Jeune en 1901 vient couronner cette trilogie parisienne.
Seyssaud entame d’autre part une collaboration suivie avec l’ébéniste et décorateur Eugène Printz. Mais ces incursions dans les galeries de la capitale ne vont cependant pas se poursuivre car Seyssaud reste fidèle à François Honnorat, négociant marseillais auquel il s’associe afin d’améliorer durablement sa condition matérielle.
De santé pulmonaire fragile, l’environnement urbain met le peintre mal à l’aise et c’est autant par obligation que par choix qu’il s’établit à la campagne, dans une ferme isolée. Il y épouse une paysanne vauclusienne. Vivant auprès d’elle et de sa famille à Villes-sur-Auzon (Vaucluse) et à Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône), il approfondit sa connaissance de la condition paysanne, du calendrier des travaux aux champs, de ses rudesses.
L’œuvre de Seyssaud est attachée à la nature dans sa vastitude et sa plénitude : la terre, le ciel, tout ce qu’ils supportent et recouvrent, y compris l’homme puisqu’il en est aussi le fruit. Dans ses compositions paysannes, la force de la couleur fait écho aux forces en présence, celles de la nature, des saisons ; les hommes font corps avec la terre dont ils tirent les bienfaits qui leur sont nécessaires par le travail. En février 2015, paraît la première monographie de l’artiste rédigée par Claude-Jeanne Bonnici, répondant aux attentes d’un nombre croissant d’amateurs séduits par la puissance de cette peinture et désireux qu’une étude de cette ampleur lui soit enfin consacrée.
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