EXPOSITION INAUGURALE AU PAVILLON DE LA REINE JEANNE

Du 3 octobre 2023
au 15 novembre 2023

La Galerie Alexis Pentcheff quitte la rue Paradis et déménage dans le 7ème arrondissement de Marseille, au Pavillon de la  Reine Jeanne. 
Après de longs mois de travaux, nous sommes enfin prêts à  dévoiler ce lieu exceptionnel, une vieille bâtisse posée sur la mer, située dans le petit port de Malmousque, qui accueillera  désormais la galerie, ses nouvelles expositions et tous ses projets.   
À quelques encablures du Vieux-Port, sous la Corniche, l’anse de Malmousque est un petit paradis que nous vous invitons à venir découvrir à partir du 3 octobre autour d’une exposition  consacrée à la Méditerranée.

La Méditerranée, sa lumière, auront été une fois encore, le fil  conducteur de notre sélection.  D’une fête sur l’eau XVIIIème à l’allure vénitienne à un port de Marquet ou d’André Lhote, hanté par la silhouette du Transbordeur, Marseille resplendit dans sa douce lumière, celle de la  Corniche où David Dellepiane nous montre un pêcheur  défaisant ses filets.

Parmi les peintres qui ont consacré leur vie et leur palette à la lumière méditerranéenne, Renoir et Bonnard sont sans doute de ceux qui sont les plus connus et appréciés, notamment pour leur traitement personnel de la couleur et  l’intimité attachante de leur approche. Une grande œuvre de Renoir, Deux femmes dans le jardin de Cagnes témoignera de l’aboutissement des recherches créatrices de l’artiste dans le Sud de la France tandis qu’à l’examen de deux œuvres inédites de Pierre Bonnard, nous tenterons de percer les raisons et de remonter à la source de son irrésistible attraction pour la lumière méridionale. 

Dans un élan nostalgique, nous nous prenons à rêver de faire  revivre l’esprit des cabanons, qui est probablement celui que les italiens avaient ramené à Marseille dans leurs bagages, ce qu’ils  avaient rapporté avec eux de plus précieux. Pourtant Marseille, c’est ici et maintenant, la ville où nous vivons, dans laquelle grandissent nos enfants. Ce n’est plus celle de nos grands-parents bien-sûr, mais il ne tient qu’à nous de ressusciter, aussi souvent qu’on le peut, cet esprit de partage simple sur la nappe à carreaux blancs et rouges que nous leur empruntons,  autour de la mer si précieuse.